Logo de la Revue de Médecine Vétérinaire

Site Web de la Revue de Médecine Vétérinaire

Détail de l'article

[Retour]

Pour les articles publiés à partir de janvier 2000, vous pouvez accéder à l'article complet au format pdf en cliquant sur "pdf" dans la rubrique "Liens" du tableau.

Année : 2003
Tome : 154
Volume : 2
Pages : 133-138
Titre : L’Influence des Gonadotropines sur l’induction de l’estrus et la fertilité des truies prépubères.
Auteurs : C. TEK, A. SABUNCU, A. BARAN, M. EVECEN and O.B. OZDAS
Résumé : Cette étude avait pour objectif d’étudier l’effet d’un traitement à base de gonadotropines sur l’induction de l’œstrus et la fertilité de truies prépubères. Cent quatre vingt quinze truies prépubères âgées de 150-180 jours et pesant entre 75 et 90 kg. de race Landrace Allemand et 24 verrats adultes ont été utilisées. Une dose unique de PMSG a été administrée par voie intramusculaire (500 U.I) à chaque truie des groupes I (n = 65) et II (n = 65). Une administration d’un volume de 2ml de placebo a été simultanement réalisée aux truies du groupe III (n = 65) qui constitue le groupe de contrôle. Soixante douze heures après l’administration de PMSG, les truies du groupe 1 ont reçu une administration de hCG à la dose de 500 U.I. alors que les truies du groupe 2 recevaient une administration de GnRH à la dose de 8 ?g. et que les truies du groupe 3 recevaient une administration de placebo. Vingt quatre heures après les administrations de GnRH, hCG ou de placebo, les truies ont été mises en présence des verrats pendant 72 heures. Le diagnostic de gestation a été réalisé par examen échographique aux stades 35-45 jours. Les signes d’œstrus ont été détectés chez 56 individus du groupe I , 4,2 ± 0,4 après la dernière administration, chez 55 truies du groupe II, 4,3 ± 0,5 après la dernière administration et soixante et une truies du groupe contrôle ont présenté des signes d’œstrus spontané, 48 ± 10 jours après la dernière administration de placebo.Cinquante trois truies issues du groupe I (81,5 %) ont été diagnostiquées gestantes contre cinquante et une truies (78,5 %) du groupe 2 et cinquante sept (87,7 %) du groupe 3. La taille moyenne de la portée a été de 7,8 ± 9,3 dans le groupe 1, 7,6 ± 1,4 dans le groupe 2 et 10,2 ± 1,0 dans le groupe contrôle. Ce travail montre que l’œstrus peut être induit chez les truies prépubères avec un traitement combiné des gonadotropines et du GnRH et que ces traitements permettent d‘augmenter les performances de reproduction des animaux.
Mots clés : truies prépubères - Gonadotropine - fertilité - l’induction d’estrus.
Correspondance : Cagatay TEK
Adresse : Istanbul Universitesi Veteriner Fakultesi, Dogum ve Jinekoloji Anabilim Dali, 34320 Avcilar, Istanbul, Turkey e-mail: [email protected] - [email protected]
Liens : pdf

[Retour]