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Année :	2006
Tome :	157
Volume :	3
Pages :	134-142
Titre :	Utilisation de la L-carnitine en nutrition aviaire. Une revue.
Auteurs :	C. ARSLAN
Résumé :	La L-carnitine existe dans les cellules animales, v�g�tales et dans les micro-organismes. Chez les animaux, elle est synth�tis�e en quasi-totalit� dans le foie. Deux acides ?-amin�s essentiels, la lysine et la m�thionine, interviennent comme substrats primaires durant la biosynth�se et la vitamine B6, I�acide nicotinique, la vitamine C et les folates sont �galement requis en tant que cofacteurs. La L-carnitine joue un r�le central dans le m�tabolisme �nerg�tique principalement en transf�rant les groupements acyles du cytoplasme � la matrice mitochondriale en vue de la ?-oxydation. De plus, la L-carnitine intervient dans la r�gulation des concentrations de coenzyme A dans le cytosol et les mitochondries, et dans la r�gulation des m�tabolismes glucidique et lipidique. La voie de biosynth�se coupl�e aux apports alimentaires est suffisante pour couvrir les besoins normaux en �levage aviaire. Cependant, une suppl�mentation en L-carnitine ou en pr�curseurs et cofacteurs devient n�cessaire en cas de demandes �nerg�tiques accrues (croissance, p�riode de ponte, stress environnementaux, alimentation enrichie en graisses). Bien qu�en g�n�ral un apport alimentaire suppl�mentaire n�am�liore pas les performances des oiseaux (prise alimentaire, croissance), la L-carnitine promeut une redistribution des lipides dans l�organisme, principalement chez les poulets, en augmentant la graisse intramusculaire et en diminuant les d�p�ts adipeux sous-cutan�s et abdominaux, et en diminuant les concentrations plasmatiques de cholest�rol et de triglyc�rides. Mais la L-carnitine ne modifie pas l�utilisation de l�azote. Chez les poules et les cailles pondeuses, la L-carnitine am�liore faiblement la production en �ufs et l��closabilit� des �ufs, mais elle modifie surtout la composition de l��uf : la quantit� et la qualit� de l�albumen sont am�lior�es et les concentrations de carnitine dans l�albumen et le jaune sont augment�es favorisant le d�veloppement embryonnaire. N�anmoins, de nombreux facteurs (conditions stressantes de l��levage et de l�environnement, apport en graisses, esp�ces, d�gradation intestinale...) compromettent l�utilisation de la carnitine et ses capacit�s m�taboliques et pourraient rendre compte des divergences entre les diff�rentes �tudes exp�rimentales.
Mots clés :	L-carnitine - �levage aviaire - biosynth�se - m�tabolisme lipidique - �uf.
Correspondance :	C. ARSLAN
Adresse :	Department of Animal Nutrition, Faculty of Veterinary Medicine, Kafkas University. 36300 Kars, TURKEY. Tel +90 4742426800/1142, Fax: +90 4742426853, E-mail : [email protected]
Liens :	pdf

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